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Avec Harvey Milk, les gays ont une histoire

Le retentissement du film consacré à Harvey Milk, pionnier de la cause homosexuelle américaine est important outre-Atlantique où sa sortie est intervenue en plein combat sur le mariage gay en Californie. Mais en France aussi, sa sortie suscite projections spéciales et débats aux quatre coins du pays.



Pionnier de la cause homosexuelle américaine, Harvey Milk fut un militant acharné, un politicien habile, un homme amoureux et un leader charismatique : Sean Penn le fait revivre dans un film hommage signé Gus Van Sant, qui lui a valu son deuxième Oscar du meilleur acteur.

A peine récompensé, Sean Penn s'est lancé devant le gotha de Hollywood, dans un discours militant en faveur du mariage gay, le 22 février. "Nous devons avoir des droits égaux pour tous", a-t-il dit.

Sa belle performance d'acteur éclaire ce film, qui relate en un peu plus de deux heures les huit dernières années de la vie de Harvey Milk, jusqu'à son assassinat le 27 novembre 1978, à 48 ans, un an après son élection au conseil municipal de San Francisco qui consacrait son engagement militant.

Premier homme à être élu à un poste d'importance en revendiquant son homosexualité, Harvey Milk est parfois surnommé le "Martin Luther King gay", tant son combat pour l'égalité des droits comporte de similitudes avec celui du pasteur baptiste noir tué dix ans plus tôt.



Le film est né d'un travail de recherche de plusieurs années mené par le scénariste et producteur Dustin Lance Black, qui a voulu rendre hommage à un homme confronté, comme lui dans sa jeunesse, à l'ostracisme en raison de ses préférences sexuelles. "Je voulais m'adresser aux jeunes générations qui n'ont pas connu ce temps là, pour qu'ils le découvrent, se souviennent de lui et apprennent ce qu'il a fait pour tant de gens", explique-t-il dans les notes de production.

Pour la communauté homosexuelle américaine, il y a un avant et un après Harvey Milk. Avant, ce sont ces images d'archives en noir et blanc sur lesquelles s'ouvrent le film, montrant une rafle policière d'homosexuels qui cachent leur visage à la caméra pour préserver le secret de leur identité sexuelle. Après, ce sont les premières Gay Pride riches en couleurs, symbole d'une homosexualité revendiquée au grand jour.

Le film raconte comment un Harvey Milk a largement contribué, à lui seul, à accélerer le basculement d'un monde à l'autre. Quand il installe son petit commerce photographique dans une rue de l'encore obscur quartier Castro de San Francisco, en 1973, il contourne l'ostracisme des commerçants locaux ... en reprenant en main la dite association.

Il passe des alliances avec les syndicats traditionnels, lance ses premières candidatures aux élections municipales, s'efforce d'élargir son électorat aux personnes âgées et aux autres minorités.

A travers le parcours de cet homme débordant de charisme et de vitalité, le film documente avec précision une page peu connue de l'histoire américaine: la naissance d'un sentiment communautaire chez des homosexuels habitués ou résignés jusque là à la solitude et au secret.

Il raconte aussi comment le courage et la révolte d'un seul peut déplacer des montagnes, une leçon qui dépasse de loin le seul cercle homosexuel.

Ce film militant sort aujourd'hui en France et bien que le d'Harvey Milk n'ait été connu jusqu'ici que de très peu de Français, il suscite articles de presse, projections spéciales aux quatre coins du pays et débats avec les associations LGBT. De quoi donner encore plus d'écho au destin de cet homme auquel nous devons tous quelque gratitude où que vivions sur la planète. Grâce à Harvey Milk, les gays ont désormais une histoire.

Débats et projections autour de Milk

A Paris, en partenariat avec le Centre LGBT, le cinéma Nouveau Latina propose deux débats autour de la sortie de "Milk" : - le mercredi 4 mars à 21 heures "De Stonewall à Harvey Milk, l'émergence du mouvement gay américain", avec Didier Roth-Bettoni et Nicole Fernandez. - le 15 mars à 21 heures "Obama, un espoir pour les gays et les lesbiennes ?", avec Louis-Georges Tin.

A Metz, le jeudi 5 mars à 20h l'association lorraine Couleurs Gaies organisent un débat à l’issue de la projection de Milk au cinéma Caméo Ariel.

A Angers, l'association Quazar propose une projection-débat autour du film, le jeudi 5 mars à 19h30 avec Les Verts 49, au cinéma Les 400 Coups.




18:50 Publié dans vitrolles | Lien permanent | Commentaires (0) | Trackbacks (0) | Envoyer cette note | Tags : homophobie, minvielle, destitution, nationalité, act up, ump, borelli, diard, sizzla, hacquart

qu'en pense les élus ou et représentants MPF, FN,marseillais ou vitrollais ou même la droite dure voir les socialistes tendance royal

Vanneste, Nesme et de Villiers accusent le lobby homosexuel de vouloir imposer l'homoparentalité

Les courants politiques ouvertement anti-homosexuels se succèdent dans la condamnation du projet de statut du beau-parent défendu par Nadine Morano. Après Christine Boutin et Marine Le Pen, Christian Vanneste, Jean-Marc Nesme et le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers ont donné de la voix contre ce début de reconnaissance des familles homoparentales.



Le député UMP du Nord Christian Vanneste a jugé mardi "mal venu" le projet de loi visant à créer un statut des beaux-parents. Le projet de loi "combine le souci de complaire au très médiatique lobby de la cause homosexuelle" avec une "remise en cause" de la famille, écrit Christian Vanneste sur son blog. Pour lui, "la solidité de la famille est gravement compromise" alors que "la pérennité pour la solidarité sociale entre les personnes et entre les générations, notamment en période de crise, est plus que jamais nécessaire".

Le député UMP de Saône-et-Loire Jean-Marc Nesme, créateur de l'Entente parlementaire regroupant des députés et sénateurs UMP et UDF hostiles aux droits des homosexuels, accuse Nadine Morano d'avoir "plié sous la pression du lobby homosexuel". Pour lui, son texte sur le statut des beaux-parents "n'est qu'un subterfuge destiné à la reconnaissance légale de l'homoparentalité". "D'ailleurs, le mouvement homosexuel, avec qui Mme Morano a travaillé sur ce sujet, n'a pas hésité à publier un communiqué de victoire comme si le Parlement avait tranché", a-t-il dénoncé dans un communiqué. Ce projet de loi "crée la confusion en niant l'importance de la filiation et en légitimant le déni de la différence sexuelle. En bref, il souhaite bouleverser le droit de la famille en affirmant que le désir d'enfant serait suffisant pour créer la parenté", a ajouté le député.

Véronique Besse et Dominique Souchet (MPF) ont pour leur part estimé que le projet de loi était "totalement néfaste". Selon eux, il "déresponsabilise les parents et prive les enfants de leurs repères naturels". "Tous les prétextes sont bons pour imposer aux Français l’homoparentalité dont ils ne veulent pas", ajoutent-ils dans un communiqué. Pour eux, le projet de loi "instrumentalise l’éclatement des familles pour répondre, à des fins électorales et immédiates, aux revendications des lobbies homosexuels".

Le projet de loi sur les droits des beaux-parents, que Nicolas Sarkozy souhaite voir discuter au Parlement fin mars, a suscité mardi une polémique au sein du gouvernement, Christine Boutin s'élevant contre "une façon détournée" de reconnaître l'homoparentalité. Le Front national y voit quant à lui un texte "annonciateur de toutes les dérives".

Face à ces oppositions et aux arguments qui les accompagnent, Philippe Castel, porte-parole de l'Inter-LGBT, a dit "craindre de revivre les débats du PaCS, avec Boutin la main sur la bible à l'Assemblée".




source e-llico.com